Tous les picards avaient espéré profiter d'un été indien, histoire de compenser sur le printemps pourri, mais nan... L'automne nous est tombé dessus comme une %*$!#?µ ce lundi 9 septembre 2013. Ah ça fait mal, c'est sur.
Bye Bye tongs, bonjour pantoufles
Au revoir fleurs des champs, guteng tag feuilles mortes
Sayonara tomates, hello betteraves
Tchao randos ensoleillées, welcome dimanches pluvieux
En ces temps reculés où le soleil existait encore (y'a 2 semaines donc) je suis repartie faire un tour à Septmonts (on y était déjà allé début juillet pour un festival de musique, et pour le feux d'artifice du 14).
Septmonts (prononcé "Cémon" car on oublie pas qu'ici on aime bien mettre plein de lettres qui servent à rien dans les noms de villes, lieu dit et autre...), petit village de 600 habitants, abrite un château qui n'était autre que la maison de campagne des évêques de Soissons (ouais bon, sont pas allé chercher très loin, vu que c'est seulement à 8km).
Ce château qui date du 13ème siècle possède toujours douves et donjon. C'est d'ailleurs ce dernier que l'on peut visiter, enfin grimper plutôt vu qu'il y a 7 étages sur 43m de haut ! Ça permet d'avoir une joli vu sur le village...
On raconte que le nom de la ville aurait été donné par le Pape Jean VIII, qui passait par là l'air de rien... et a trouvé que cet endroit lui rappelait Rome, la ville aux sept collines (mais b-i-e-n-s-u-r... je ne suis encore jamais allé à Rome, mais je vous dirait si je trouve que ça ressemble à Septmonts quand j'y serais, promis).
A l'époque des romantiques, l'endroit a séduit Victor Hugo qui le décrivit ainsi à sa femme : " A deux lieues de Soissons, dans une charmante vallée, un admirable châtelet est encore parfaitement habitable. C'est la plus saisissante habitation que tu puisses te figurer"
En gravissant les marches des différents étages, on peut d'ailleurs voir parmi tant d'autres... un graffiti d'Hugo avec le nom de Julliette Drouet datant de 1835.
Bref, c'est très choli, et si tu passes par là, tu t'y arrêtes pour admirer toussa, parce que OUI, ça vaut le coup et en plus c'est gratuit.
Dans la cuisine, les prunes sont de retour. Et qui dit prunes, dit... tarte aux prunes ! Reine-Claude, ou quetsche, nous on préfère la mirabelle. Petites, au gout sucré et délicat, elles viennent de Lorraine et d'Alsace, et ici on en trouve assez facilement.
Voici donc ma recette de tarte aux mirabelles, avec une pâte sablée faite maison (d'après une recette de C. Lignac, car j'en cherchais une avec peu de beurre). Mais si vous êtes pressé vous pouvez en utiliser une toute prête.
Tarte aux Mirabelles
pour 8 parts
Ingrédients
- 125g de farine
- 60g de beurre mou
- 40g de sucre
- 2 oeufs
- 1 càc d'extrait de vanille ou le zeste d'un citron
- 600g de mirabelles
- 2 œufs
- 100g de sucre
- une briquette de 20cl de crème fraîche semi épaisse à 18%
Préparation
- Pour la pâte : mélanger la farine, le beurre et le sucre jusqu'à ce que de petites miettes se forment. Rajouter les œufs et parfum. Bien mélanger et emballer dans du papier cellophane avant de placer au frigo pendant au moins 1h.
- Pendant ce temps, laver et dénoyauter les mirabelles en les coupant en 2. Et dans un bol mélanger les oeufs avec le sucre et la crème fraiche.
- Préchauffer le four à 180°C
- Sortir la pâte du réfrigérateur et l'étaler à l'aide d'un rouleau a pâtisserie farinée (rajouter un peu de farine sur la pâte si besoin pour qu'elle ne colle pas). La palcer au fond d'un moule a tarte et la piquer à l'aide d'une fourchette.
- Placer les mirabelles sur le fond de tarte en les serrant bien. Verser doucement la préparation à la crème sur les prunes.
- Faire cuire 30 min.
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